Honduras

                                      Itinéraire parcouru en vert

Bonjour á tous,
Me revoilà pour continuer à vous faire part de mon périple - cette fois-ci au Honduras. (Ne vous préoccupez pas trop des accents dans l'écriture, ils sont en partie absents sur mon clavier)
Le Honduras représente environ 1/5 ème de la superficie de la France et est peuplé par près de 8 millions d'habitants. Une nouvelle monnaie - le lampira - et aucune pièce - que des billets - pas toujours évident à reconnaître au premier coup d'œil.
De la frontière du Nicaragua, je prends un bus pour la capitale - Teguligalpa - et je repars aussitôt pour Juticalpa. Une bonne suée pour le changement de bus - il m'a fallu traverser toute la ville, chargé de mes 2 sacs à dos, dans des bus bondés et sans bien connaître ma destination. C'est un vrai sport - avec un certain risque de vol quand même.
Juticalpa est renommée pour sa production de café, avec des dizaines d'ha de "séchoirs solaires" (voir photos sur blardeux.com). 
Juticalpa - je loge 2 nuits dans un hôtel sans eau, avec des toilettes bouchées. Ce n'est pas top, et l'escale suivante, il vaut mieux trouver un peu de confort pour se sentir bien. 
Plus je remonte vers le nord, depuis le Panama, et plus la forêt diminue - sauf sur le côté Caraïbe où l'accès est toujours difficile et la population clairsemée. C'est mon quatrième pays et il y a des jours où je me demande dans quel pays je suis, car les peuples se ressemblent beaucoup,  
Je pointe sur ma carte une ville côtière sur la côte Caraïbe - Limon.  Les passagers pour Limon descendent à environ 1 km - la ville se situe à l'écart, et, bien sûr ....je manque l'arrêt. L'aide  chauffeur est beaucoup plus ennuyé que moi. Il me propose de descendre et de reprendre un autre bus dans l'autre sens. Je décide de continuer jusqu'à Iriona - qui, par hasard sera le terminal du bus - la piste s'arrête ici - presque en pleine campagne. Un petit hôtel, qui ressemble à des cabanes en bois bien délabrées. Un carton bloque la fenêtre à l'intérieur. 
Au delà de cet arrêt, la côte est peuplée de villages qui sont reliés par bateau ou 4X4, ou ... à pied, comme ce sera mon cas pour rejoindre le village suivant - Sangrelaya - à 5 km. C'est un village peuplé presque exclusivement de noirs descendants des esclaves et des peuples des Caraïbes - les Garifunas. C'est un vrai dépaysement avec le reste du pays. C'était un dimanche et je regrette de ne pas avoir pu assister á la messe - ça aurait sans doute été un moment fort - mais difficile à retransmettre en dehors d'un film. J'ai peu de photos des gens du village - je ne peux toujours pas prendre de photos des personnes qui me regardent.  
Toute la partie sur cette côte du Caraïbe rappelle la vie africaine, avec le port des charges sur ou avec la tête.
De là, je traverse le pays de l'est à l'ouest avec pour objectif les ruines de Copan - une civilisation Maya qui se situe entre l'an 1000 av. JC et environ 1000 après JC. (voir photos)
A Copan, je visite, au hasard d'une marche, une fabrique de four économe à bois. Le responsable se fait un plaisir de m'expliquer (en anglais svp) tout le processus de fabrication avec les avantages. Je connaissais le même type en tôle, mais le béton aurait une durée de vie 3 fois plus importante, d'après son fabricant. Visite très intéressante. La fabrication est sponsorisée dans toute l'Amérique centrale par "stove team international" - et pour ceux qui veulent approfondir le sujet, allez sur "stovesteam.org". Il y en aurait plusieurs millions en service dans toute l'Amérique Centrale. Le prix est de 50 $, avec possibilité d'une aide de 50% pour les gens en difficulté.
Je m'apprête à quitter le Honduras pour le Guatemala où je ne prévois pas m'attarder, pour remonter progressivement vers Cancun au Mexique, et m'envoler pour Cuba,...... InshAllah !
A bientôt sur le net.
Bernard